Sonotone

School Of Seven Bells

Ghostory

Vagrant/Ghostly

Pop


par Sophie Morceau

Ghostory s’ouvre sur The Night, le genre de scie trop entendue avant même d’être écoutée – normal, Ghostly l’a fait distribuer gratuitement partout. Passé le premier mouvement de recul, on essaie de reprendre ses esprits et de faire preuve d’un tant soit peu d’objectivité, mais le départ de l’une des jumelles Deheza a fait perdre à School of Seven Bells un des pans les plus intéressants de sa personnalité, perte de laquelle Ghostory peine à se relever. Ce n’est pas un mauvais disque, mais il n’est pas bon pour autant. Pas de gemmes pop, c’est juste un album dream-pop de plus, à synthés pas inspirés pour des clous. Disons-le franchement, placer une gonzesse nommée Lafaye au centre du concept de l’album était douteux en soi, et l’on eut attendu ce genre de banalité insipide de la part d’un groupe de screamo épais du bulbe plutôt que d’un groupe de New-Yorkais au cœur de la hype mainstream. Le duo Alejandra Deheza et Benjamin Curtis, très bien pour se vernir les ongles ou se faire le bikini. Inutile, passable et jetable aussi sec. Dommage, mais il y a tant de trucs bien à écouter qu’il vaut mieux ne pas perdre une seconde de plus à écouter ça. Si vous arrivez à dépasser Show Me Love, c’est que vous dormiez, que vous êtes sourd ou les deux.

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