Sonotone

Ça commence à devenir pénible, ce petit jeu. On arrête, on continue? Bon, voici donc un nouvel album des Strokes annoncé comme le dernier, ou pas. Ces mecs devraient avoir la décence de s’arrêter au terme d’une discographie plus qu’honorable jusqu’à il y a peu. Remarquablement inconsistant, Comedown Machine a bien ses moments sympathiques – la phoenixienne Happy Endings, All The Time qui n‘aurait pas trop déparé sur Room On Fire (2003), ni 80’s Comedown Machine sur First Impression On Earth (2006). Mais le reste ressemble à un groupe qui n’est plus que l’ombre de lui-même – en particulier Casablancas, qui n’a pas l’air très concerné par ce qui se passe ici. Partners In Crime par exemple, avec un beau refrain, sur un riff arpégé et aérien, aurait pu être un tube épique s’il s’était trouvé quelqu’un d’autre qu’Albert Hammond Jr. pour bosser un peu dessus. C’est un peu pareil pour Chances, qui démarre bien mais que son refrain ridicule ruine complètement, ou pour One Way Trigger, aussi épaisse qu’un filet d’eau claire. Petit album, petit bras.