Beach Fossils
Clash The Truth
Captured Tracks
Pop
11 - 04 - 13
par Julie Zaugg
L'intro du premier morceau donne le ton pour tout le reste de l'album: post-punk joyeux. Ce début qui évoque Joy Division sous Prozac - ou les débuts de New Order - cède rapidement la place au timbre sans urgence de Dustin Payseur, qui se paye le luxe d'évoquer une «génération apathique». Malgré cette apparente platitude, Clash The Truth et les autres bons moments de ce disque (Generational Synthetic, Careless, Taking Off, Burn You Down, Caustic Cross et surtout Birthday) sont de très bons morceaux. Le chant dépassionné et les guitares monotones deviennent le propos en soi, un peu comme chez Ride ou Stereolab. Mais, problème, ce second album ne tient pas la longueur. La formule dream-pop est appliquée avec un brin trop de paresse pour retenir l'attention de l'auditeur. Le mou Sleep Apnea ou neurasthénique In Vertigo, pourtant chanté en duo avec Kazu Makino de Blonde Redhead, en sont la preuve. S'il s'en sort néanmoins avec les honneurs, cet album le doit au fait que la majorité de ses 14 titres ne dépassent pas la barre des trois minutes. Certains en font même moins de deux. Trop court pour s'ennuyer. Mais trop bref aussi pour être réellement mémorable.