Sonotone

A voir ce nom, on croirait entendre le brââme d’un usaager des traansports publics exaaspéré paar le retaard insupportaable d’un streetcaar nommé paassion. Il n’en est rien, et je vais donc m’abstenir de prolonger cet exercice typographique idiot. Ce trio anglais présente ici son premier album sous les auspices du rock garage, ce qui ne veut pas dire grand-chose étant donné que ce qui transpire l’urgence ici n’est pas de s’illustrer dans un genre, mais de publier des chansons. D’excellentes chansons. Que l’on pense à Sebadoh, période Bakesale (1994), mais un poil plus obsessionnel et répétitif, un chouïa plus krautrock (genre). Par exemple, le chanteur Stu Hopkins suit souvent de la voix les lignes mélodiques de sa guitare. C'est ce qui les ancre dans l’indie rock 90's: un sens inné de la mélodie et du songwriting. Les titres Demons, Flowers ou encore Grin en sont les porte-drapeaux évidents. Ils ne sont pas les seuls. Une approche très cohérente, une excellente surprise, bref, un disque extraa.