Sonotone

Foe

Bad Dream Hotline

Mercury

Pop


par Sophie Morceau

Attention: petite Anglaise cherche défouloir! Environ une fois par mois, apparaît la nouvelle chanteuse de laquelle il faudra retenir le nom, à classer entre Lykke Li, Anna Calvi, Lana del Rey, et autres divas supernovas. Il s’agit cette fois-ci d’une Anglaise du nom de Foe, dont la BBC chante les louanges et à qui la presse spécialisée s’évertue à tresser des lauriers. Foe est tombée dans l’escarcelle de Mercury, qui se dépêche de sortir son disque, Bad Dream Hotline, à peine neuf mois après la sortie de son EP, Hot New Trash. Le premier soulagement, c’est de constater qu’elle ne se réclame pas de PJ Harvey et qu’elle ne se présente pas comme une petite chose fragile planquée derrière une guitare. Le deuxième, c’est que le style dans lequel elle officie est un peu distinct de celui de ses concurrentes, même si dans son cas également, la plastique et le style vestimentaire sont des plus-values, et pas des moindres. Encouragée par Shirley Manson, chanteuse de Garbage, coachée par Adam Crisp (le type derrière Entrepreneurs) et citant des références décentes (Deerhoof, Breeders) la demoiselle a éveillé suffisamment d’intérêt pour obtenir des soutiens qui devraient lui être utiles pour percer dans les charts. Mauvaise foi mise à part, restent quelques chansons dansantes: Cold Hard Rock, Deep Water Heartbreaker, sympa pour faire les soldes chez votre pourvoyeur de fringues préféré, mais pas forcément de quoi casser trois pattes à un canard.

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